Une sacrée surprise

Sujet: Une sacrée surprise 03/06/07, 09:45 pm

Alors que le soleil sortait lentement de son drap brumeux hivernal matinal, un mystérieux voleur s'introduisit dans la chambre de chacuns des enfants, au pied de chacun de leur petits lits. Silencieusement, il déposa un paquet et quitta le lieu de son méfait.

Les premiers rayons de soleil livrèrent à la lumière les secrets ainsi offert...

Au pied du lit de Naori se trouvait un recueil de médecin antiquite, d'ouvrage fyros visiblement, mais très ancien, ainsi qu'une boite de petits gâteaux, ceux là même qu'il adorait.

Au pied du lit d'Azalée, on trouva une magnifique robe de magicienne, celle là même qu'elle avait toujours désiré dans ses rêves les plus fous. Des fruits caramélisés accompagnaient le tout.

Au pied du lit d'Atryna, une petite épée taillés dans de l'écorce afin de pouvoir martyriser les yubos sauvages sans toutefois les tuer. Quelques bonbons, ses préférés, trônaient dans un petit sac à côté.

Au pied des deux lits de Tiaré et Yarrow, on trouvait plusieurs ballons et autres jouets, ainsi ils pouvaient remplacer ceux trop usagés avec lesquels ils jouaient tout deux. Un mix de fruits caramélisés et de gâteaux secs se trouvait dans une petite boite sur le tas de jouets.

Au pied du tout petit lit de Makao, on trouvait deux très belles peluches, une de carpynis et une d'arma.

Nombre de messages : 73 Date d'inscription : 01/10/2006

Naori se réveilla de bonne heure comme il avait cours à Yrkanis avec son maître de potions. Les yeux à peine ouverts il posa un pied à terre et se dirigea vers son armoire pour trouver de quoi s'habiller. Soudain son pied heurta quelque chose de dûr. Sans réfléchir, comme par instinct, le jeune tryker attrapa l'épée qui était au pied du lit et se mit en garde. Baissant lentement les yeux vers ses pieds il aperçu un livre très ancien et une boîte ; c'était sûrement avec cette dernière que ses orteils avaient eu un différent. Rangeant son épée, Naori se pencha et attrapa le livre qui trainait par terre.

Etrange, ce n'était pas là hier soir. C'est quoi?

Essuyant la poussière qui recouvrait le titre Naori découvrit...

Un recueil de médecine fyros!

Son visage jusqu'ici recouvert de ce voile terne du réveil à l'aube s'illumina d'un sourire radieux. Naori installa délicatement le livre sur son bureau et alla ouvrir les volets de sa chambre. Le jour était déjà trop levé pour qu'il puisse s'attarder sur son nouveau recueil et il ne faisait aucun doute qu'il valait mieux éviter de l'amener au maître matis... Mais la tentation était trop grande...

Juste quelques pages, tant pis pour le petit déjeuner!

Naori s'assit à son bureau et ouvrit la première page avec beaucoup d'attention. Le livre semblait vieux mais dès la première page, les dessins explicatifs et la calligraphie étaient impressionants de beauté et de simplicité : tout l'art fyros sans aucun doute!

...

Cela faisait déjà plus d'un quart d'heure que Naori était plongé dans sa lecture quand Azalée entra dans sa chambre vêtue d'une magnifique robe de magicienne.

Naori! Naori! Regarde ce qu'il y avait au pied de mon lit!

La beauté de sa soeur était encore plus mise en avant par ces habits d'une splendeur incroyable. Naori ouvrit des yeux ébahis, sur le moment il avait envie de la serrer dans ses bras, de la combler de compliments, de la couvrir de baisers mais il était incapable de bouger.

Souviens-toi qu'elle t'aime comme un frère...
C'est ta soeur Naori, pas ta petite amie...

Naori? Naori! Tu aimes pas ma robe?

Le jeune O'Nehly secoua la tête, reprit ses esprits et afficha un sourire géné.

Tu es magnifique Azalée. Cette robe te va très bien! Mais tu ne vas pas la mettre pour aller à l'école, tu risques de la salir, il vaut mieux la garder pour thanksgiving! Va te changer mon petit yubo, ce soir si tu veux bien on va aller cueillir des fleurs pour maman d'accord?

Azalée réfléchit quelques instants, puis hocha la tête d'un air résigné.

Je veux bien pas la mettre pour aller à l'école parce que les autres vont la salir, mais dès que je rentre à la maison je la mets et on va chasser les plantes rien que tous les deux!

Naori sourit gentiment.

Je ne suis pas contre mais il faut demander à Amatsu s'il est d'accord d'abord. Allez file, tu vas être en retard!

Après un bref coup d'oeil à la position des astres Naori referma son livre et le rangea précautionneusement dans un tiroir de son bureau. Il était temps de partir, il s'habilla rapidement, rassembla ses affaires et brisa un pacte.

...

Yrkanis... La maison du maître était en périphérie de la ville, près de la magnifique fontaine florale...

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Le cours était fini et Naori revenait manger à la maison ce midi car Nymphea n'était pas à la maison pour cause de réunion diplomatique. Il devait faire manger les petits et s'occuper d'eux pour l'après-midi... Le repas était prêt dans la cuisine, préparé avec amour par Alyz la veille, il suffisait de le faire réchauffer, mais pendant que le feu chauffait le jeune tryker était bien décidé à continuer de lire son nouveau recueil.
En passant devant la porte des petits il entendit un peu de grabuge et il poussa la porte doucement pour voir ce qui se passait. Tiaré et Yarrow se battaient pour le dernier fruit caramélisé qui restait dans leur boîte et Atryna essayait de les calmer en donnant des coups d'épée dans l'air. Voyant le danger d'un accident trop vite arrivé, Naori entra dans la chambre et toussotta à la manière de Nymphea quand elle était pas contente. L'effet fut immédiat et les petits cessèrent tout de suite toute activité et ne bougèrent plus, prêts à se faire gronder sans plus attendre. Voyant la réaction de ses petits frères et soeurs Naori éclata de rire et vint les prendre dans ses bras.

Alors mes caprynis adorés qu'est-ce que vous fabriquez? Je crois que j'ai eu une boîte dans ma chambre moi aussi... Vous venez voir ce qu'il y a dedans?

Jetant un oeil inquiet au berceau de Makao, Naori se releva.

Attendez-moi dans ma chambre mais vous n'avez pas le droit d'ouvrir la boîte avant que je ne sois là d'accord?

Les trois petits homins hochèrent la tête simultanément et s'en allèrent en courant vers la chambre de Naori. Tournant tout d'un coup la tête Naori cria.

Atryna! Tu peux laisser ton épée ici s'il te plait? Il faut faire attention c'est dangereux! On ira s'entraîner si tu veux un peu après manger...

La petite qui agitait deux secondes avant son épée dans tous les sens fit la moue mais se résigna finalement à la poser sur son lit avec le plus grand soin. Naori sourit en se rappelant qu'il faisait pareil à son âge et se retourna vers le plus petit de ses frères. Makao dormait paisiblement et ses frères et soeurs lui avaient mis ses nouvelles peluches à ses côtés ce qui pouvait être dangereux car il pouvait s'étouffer s'il se tournait dans son sommeil. Naori avait appris ça ce matin même et s'empressa de mettre les peluches du bébé à ses pieds pour plus de sécurité. Puis il resta là quelques instants, observant le petit homin dormir paisiblement... Ce petit homin qui allait recevoir l'enseignement d'un des plus grands sages d'Atys, ce petit homin qui était son petit frère et qui allait pourtant sûrement devenir sûrement un bien plus grand soigneur que lui.
Serrant les dents et ramenant d'une main tremblante la couverture dur le petit corps endormi, Naori enfouit ces pensées au fond de lui et retourna dans sa chambre s'occuper des trois infernaux.

Les jumeaux et Atryna l'attendaient sagement assis sur son lit, tenant religieusement dans leurs mains la boîte dans laquelle il s'était cogné le matin même. Naori sourit d'un air étrange et leur fit signe qu'ils pouvaient ouvrir la boîte ce qu'ils s'empressèrent de faire avec envie. Lui restait là, dans l'ouverture de la porte, les poings serrés derrière le dos, un demi sourire sur les lèvres. Atryna se leva et lui apporta la boîte.

On en a pris un chacun Naori.

Naori baissa les yeux et sourit gentiment à sa demi-soeur.

Merci Atryna...

Il prit la boîte dans ses mains et la posa le plus haut possible sur les étagères de son armoire, puis se tourna vers les jumeaux.

Le feu est chaud, on va manger avant que Makao ne se réveille comme ça vous pourrez jouer pendant que je lui donne son biberon.

Il tendit ses mains pour que les petits s'y accrochent et sortit ainsi accompagné de trois petits homins pour se diriger vers la cuisine.